[CAA->CAL] [CAM->CD] [CE->CG]
[CH->CK] [CL->CN]
[CO->CT] [CU->CZ]

[CU->CZ]

CUCUFAT (Saint), Cucufas, martyr en Espagne, au quatrième siècle, honoré le 25 juillet.

CULMACE (Saint), Culmatius, martyr à Arezzo, honoré le 10 juin.

CUNÉGONDE ou CUNIGONDE (Sainte), Cunegundis, impératrice, honorée le 3 mars.
Cunégonde était fille de Sigefroi, premier comte de Luxembourg. Elle épousera Henri II, duc de Bavière, qui succéda à Othon III comme empereur d'Allemagne, et qui mérita par sa piété d'être mis au nombre des saints. Cunégonde n'usa de la souveraine puissance que pour multiplier ses bonnes œuvres, consacrant ses trésors et son patrimoine à soulager les pauvres, à fonder des monastères, des évêchés et des églises. Après la mort de son époux, elle voulut embrasser la pauvreté évangélique et se consacrer entièrement à Dieu. Elle reçut le voile des mains de l'évêque de Paderborn, et se retira au monastère de Kaffungen qu'elle avait fondé et où elle passa les quinze dernières années de sa vie dans la pratique de la plus austère pénitence, se regardant comme la dernière des sœurs de la communauté, et joignant à la prière le travail des mains. Elle mourut en 1040 et fut inhumée à Bamberg, à côté de l'empereur Henri, son époux.

CUNIBERT (Saint),Cunibertus, évêque de Cologne, au septième siècle, honoré le 12 novembre. Sous le règne de Dagobert Ier, saint Cunibert gouverna les affaires du royaume d'Austrasie avec une grande sagesse, et fit fleurir partout la justice et la piété.

CUTHBERT (Saint), Cuthbertus, évêque de Lindisfarne, au septième siècle, patron des navigateurs, honoré le 20 mars.
Cuthbert, après avoir passé les premières années de sa jeunesse à garder les troupeaux de son père, prit l'habit dans le monastère de Mailross, où il devint bientôt, par ses vertus évangéliques, le modèle de tous ses frères. Chargé des fonctions de prieur, il formait les moines à la perfection de leur état par ses discours et ses exemples, et travaillait avec le même zèle à détruire les restes de la superstition qui régnait encore dans les campagnes. Élu, malgré sa résistance, évêque de Lindisfarne, il fut sacré à York par saint Théodore et se voua tout entier à la sanctification de son troupeau. Il mourut en 687.

CYBAR (Saint), Eparchius, abbé à Angoulême, où il est particulièrement honoré le 20 juillet.
Moine à Sessac, reclus près d'Angoulême pendant 44 ans, il fut ordonné prêtre par saint Aptone, évêque d'Angoulême. Une église lui est dédiée à La Rochefoucauld, près d'Angoulême. Patron du diocèse d'Angoulême.

CYMODOCÉ (Saint), Cymodoceus, martyr, honoré le 29 mai.

CYNTHIE, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

CYPRIEN (Saint), Cyprianus, évêque de Carthage, martyr au troisième siècle, honoré le 14 septembre.
Cyprien naquit en Afrique, et l'on croit même qu'il appartenait à une famille sénatoriale de Carthage. Il étudia les belles lettres et l'éloquence et il enseigna la rhétorique avec un grand succès, il était encore païen. Converti par un saint prêtre nommé Cécilius, il reçut le baptême et vendit tous ses biens, dont il distribua le prix aux pauvres. Élevé à la prêtrise, il fut, peu de temps après, élu évêque de Carthage par les suffrages du clergé et du peuple. Bientôt la cruelle persécution de l'empereur Dèce vint affliger l'Église. Cyprien ne craignait point la mort, mais persuadé que dans un moment où il y avait encore tant de chrétiens chancelants dans leur foi, il serait plus utiles à son peuple par ses exhortations que par le martyre, il s'éloigna de Cathage. Sa vigilance ne se ralentit point. Il consolait les fidèles par ses lettres, soutenait le courage de son clergé, envoyait de l'argent pour le soulagement des pauvres, et réglait tout comme s'il eût été présent. La persécution ayant cessé, Cyprien revint à Carthage, où il continua de gouverner son église avec la plus grande sagesse, combattant le schisme et l'hérésie, réformant les abus, maintenant partout la règle et la pureté de la foi.
Cependant la persécution, après s'être ralentie pendant quelques années, recommença avec une nouvelle violence sous l'empereur Valérien, l'an 257. Saint Cyprien fut arrêté et envoyé d'abord en exil à Currube,petite ville d'Afrique, où il resta onze mois. Ramené l'année suivante à Carthage, il comparut devant le proconsul qui lui ordonna de sacrifier aux dieux. Le saint évêque s'y étant refusé, le proconsul lui fut sa sentence conçue en ces termes : « Nous ordonnons que Cyprien ait la tête tranchée. » Le saint répondit : « Que Dieu soit loué. » Conduit au lieu du supplice, il se mit à genoux, et tenant les mains croisées sur sa poitrine, il attendit dans une pieuse résignation le coup qui devait le faire passer de cette vie à la glorieuse immortalité. C'était le 14 septembre 258. Le soi, les fidèles recueillirent le corps du martyr et l'enterrèrent dans un champ près du chemin de Mappale, où plus tard une église fut élevée en son honneur.
La fête de saint Cyprien, au lieu d'être célébrée le 14 septembre, est quelquefois jointe à celle de saint Corneille, pape et martyr, honoré le 16 septembre.
L'Église honore aussi, le 26 septembre, un autre saint Cyprien, qui souffrit le martyre à Nicomédie, avec, sainte Justine, pendant la persécution de Dioclétien, au quatrième siècle ; le 9 décembre, saint Cyprien, abbé à Périgueux.

CYPRIENNE. Fête le même jour que saint Cyprien.

CYPRILLE (Sainte), Cyprilla, martyre en Libye, au troisième siècle, honorée le 5 juillet.

CYR ou CYRIQUE (Saint), Cyricus (maître ou seigneur, en grec), enfant, martyr à Tarse ou à Antioche, au quatrième siècle, honoré le 16 juin.
Ce petit garçon de 5 ans provoqua un juge spécialisé dans la poursuite des chrétiens, et fut condamné à mort sous Dioclétien, avec sa mère sainte Julitte.

CYRAN (Saint), Cyranus, abbé, honoré le 4 décembre.

CYRE (Sainte), Cyra, solitaire au cinquième siècle, honorée le 3 août.

CYRÈNE ou CYRÉNIE ou CYRIENNE (Sainte), Cyriene, martyre à Tarse, au quatrième siècle, honorée le 1er novembre.

CYRIAQUE (Saint), Cyriacus (seigneur, maître, en grec), diacre, martyr à Rome au quatrième siècle, honoré le 8 août. L'Église honore aussi, le 7 avril, saint Cyriaque, martyr à Nicomédie ; le 4 mai, saint Cyriaque, évêque et martyr à Jérusalem.

CYRIAQUE (Sainte), Cyriaca, vierge et martyre à Nicomédie, honoré le 19 mai.

CYRIENNE. Voir Cyrène.

CYRILLE (Saint), Cyrillus, patriarche de Jérusalem, au quatrième siècle, honoré le 18 mars.
Cyrille naquit à Jérusalem vers l'an 315. Il s'appliqua de bonne heure à l'étude des livres saints, et après avoir été ordonné prêtre, il fut chargé de remplir les fonctions de catéchiste, c'est-à-dire d'instruire les catéchumènes qui se préparaient à recevoir le baptême. Il s'acquitta de ces fonctions avec autant de zèle que de succès pendant plusieurs années, et, en 352, il fut élu évêque de Jérusalem. Plusieurs auteurs rapportent que l'avènement de saint Cyrille à l'épiscopat fut marqué par une merveille. C'était une grande lumière en forme de croix qui parut dans le ciel, et qui, s'étendant depuis le calvaire jusqu'au mont des Oliviers, brilla pendant plusieurs heures avec un éclat incomparable. L'Église grecque célèbre le 7 mai la mémoire de cet événement miraculeux.
Cyrille, comme saint Maxime, son prédécesseur, travailla constamment à défendre la foi contre l'hérésie. En butte aux intrigues et à la haine des ariens, il fut déposé et se retira d'abord à Antioche, ensuite à Tarse en Cilicie. Rétabli sur son siège, il fut témoin des efforts infructueux que fit l'empereur Julien pour rebâtir le temple de Jérusalem. Il fut encore exilé par l'empereur Valens, qui favorisait l'arianisme, et cet exil dura dix ans. Enfin, rendu à son troupeau, il mourut en paix l'an 386, après avoir gouverné l'église de Jérusalem pendant trente-cinq ans. Les écrits qu'il a laissés se composent principalement de Catéchèses ou Instructions sur la religion, ouvrage qui est regardé comme un des meilleurs exposés de la foi chrétienne.
CYRILLE (Saint), évêque d'Alexandrie, au cinquième siècle, honoré le 28 janvier.
Vers le milieu du cinquième siècle, l'Église fut violemment troublée par l'hérésie de Nestorius, qui attaqua le mystère de l'Incarnation, en enseignant publiquement qu'il y a deux personnes en Jésus-Christ, doctrine contraire à la croyance commune. Saint Cyrille d'Alexandrie fut l'athlète invincible que la Providence opposa à l'hérésiarque. Il essaya d'abord de ramener Nestorius à la vérité par la douceur et la persuasion ; mais il ne put fléchir cet esprit rebelle et obstiné. Alors il s'adressa au pape célestin, qui, après avoir examiné les écrits de Nestorius, les condamna comme contraire à la foi : en notifiant ce jugement aux évêque d'Orient, le souverain pontife déclarait que Nestorius serait excommunié s'il continuait à combattre la doctrine catholique. Nestorius, loin de se soumettre au jugement du saint siège, ne fut qu plus ardent à répandre son erreur. Alors un concile général fut assemblé à Éphèse. Les évêques s'y rendirent, au nombre de deux cents, de toutes les parties du monde chrétien, et saint Cyrille y présida au nom du pape. Nestorius ayant opiniâtrement refusé de comparaître, les pères du concile prononcèrent une sentence de déposition contre le novateur. Saint Cyrille a laissé des écrits qui lui ont fait donner par saint Célestin le tire de docteur catholique.
CYRILLE (Saint), évêque de Corcyre, martyr au troisième siècle, honoré le 3 juillet.
CYRILLE (Saint), apôtre des Slaves, au neuvième siècle, honoré le 9 mars. Envoyé par saint Ignace chez les Khazars, saint Cyrille convertit leur kan ou roi, qui reçut le baptême avec tout son peuple. Ensuite il alla prêcher la foi chez les Bulgares, dans la Moravie et la Bohême, et y opéra de nombreuses conversions. Les Grecs célèbrent da fête le 14 février.

CYRILLE (Sainte), Cyrilla, vierge et martyre à Rome, honorée le 28 octobre.

CYRINE (Saint), Cyrinus, martyr à Cyzique dans l'Hellespont, honoré le 3 janvier.

CYTHIEN (Saint), Cythinus, martyr à Carthage, honoré le 17 juillet.

[CAA->CAL] [CAM->CD] [CE->CG] [CH->CK] [CL->CN] [CO->CT] [CU->CZ]

HAUT DE PAGE ]