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MECHTILDE (Bienheureuse), Mechthildis, abbesse en Allemagne, au seizième siècle, honorée le 10 avril.

MÉDARD (Saint), Medardus, évêque de Noyon, au sixième siècle, honoré le 8 juin.
Saint Médard naquit, vers l'an 457, à Salency, en Picardie. Formé de bonne heure à la vertu par les tendres soins d'une pieuse mère, il fit ses études à l'école de Vermand (aujourd'hui Saint-Quentin), et reçut ensuite les leçons de l'évêque de cette ville. Après avoir été ordonné prêtre, il se dévoua aux pénibles fonctions du saint ministère, parcourant sans cesse les campagnes pour y prêcher la foi et pour secourir les malheureux. Ses vertus le firent juger digne de l'épiscopat : élu évêque de Vernand, en 530, il fut sacré par saint Remi, et, malgré son âge déjà avancé, il se montra plein de zèle dans le gouvernement de son diocèse. Malheureusement peu après, son diocèse fut ravagé par les Huns et les Vandales, la ville de Vernand fut presque entièrement ruinée, et le saint prélat se vit obligé de transférer le siège épiscopal à Noyon. A la prière des habitants de Tournai qui avaient perdu leur pasteur, saint Médard se chargea encore de l'administration de ce diocèse, où il eut le bonheur de convertir un grand nombre d'idolâtres. Ce saint évêque, regardé comme l'un des pus illustres prélats de l'église de France, mourut en 545 : c'est à lui qu'on attribue la fondation du prix de vertu donné annuellement à la rosière de Salency. Paris a une église paroissiale placée sous l'invocation de saint Médard.

MÉDERIC (Saint). Voir Merri (Saint).

MÉDULE (Sainte), Medula, martyre en Grèce, honorée le 25 janvier.

MÉEN (Saint), Mevennus, abbé en Bretagne, honoré le 21 juin.

MÉLAINE (Saint), Melanius, évêque de Rennes, honoré le 6 janvier.

MÉLAN (Saint), Milas, évêque en Égypte, honoré le 16 janvier.

MÉLANIE (Sainte), Melania (de couleur sombre, en grec), dame romaine, religieuse au cinquième siècle, honorée le 31 décembre.
Sainte Mélanie a été surnommée la Jeune, pour la distinguer de Mélanie l'Ancienne, son aïeul, qui fut célèbre par sa piété, mais que l'Église n'a point honorée d'un culte public. Elle appartenait à une des plus illustres familles romaines et était proche parente de saint Paulin de Nole. A l'âge de treize ans, Mélanie fut mariée à Pinien, fils de Sévère, qui avait été préfet de Rome. Ayant eu la douleur de perdre tous les enfants au berceau, elle résolut de se consacrer à Dieu et fit partager son pieux dessein à son mari. Après avoir distribué la plus grande partie de leurs biens aux pauvres, ils passèrent en Afrique, visitèrent à Hippone saint Augustin, l'illustre évêque de cette ville, et s'établirent à Tagaste, où ils vécurent sept ans dans une grande pauvreté et dans les exercices d'une austère pénitence. Mélanie s'imposait les plus dures privations : elle jeûnait fréquemment ; du pin et de l'eau était sa nourriture habituelle. Les deux époux se rendirent ensuite à Jérusalem, où ils continuèrent le même genre de vie. Mélanie partageait son temps entre la prière, le travail des mains et les bonnes œuvres. Après la mort de son mari, elle se retira dans un monastère qu'elle avait fait bâtir sur la montagne des Oliviers et où elle passa les dernières années de sa vie.

MÉLASIPPE (Saint), Melasippus, martyr, particulièrement honoré à Langres le 17 janvier.

MELCHIADE ou MILTIADE (Saint), Miltiades, pape au quatrième siècle, honoré le 10 décembre.

MELCHIOR, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte. C'est le nom que l'on attribue à l'un des trois Mages.

MÉLÈCE (Saint), Melitius, patriarche d'Antioche au quatrième siècle, honoré le 12 février.
Mélèce, né à Mélitène, dans la petite Arménie, montra de bonne heure les plus rares qualités qui le firent élire, en 357, évêque de Sébaste et, quatre ans après, patriarche d'Antioche. Toute la vie de ce saint et illustre évêque ne fut qu'un combat pour la défense de la foi. A peine installé sur le siège d'Antioche, il fut en butte aux persécutions des ariens qui le firent déposer et exiler en Arménie. Rappelé par l'empereur julien qui, au commencement de son règne, affecta la tolérance, il fut envoyé de nouveau en exil, lorsque ce prince voulut rétablir l'idolâtrie. Rendu à son Église par Jovien, en 363, le vénérable pasteur se vit obligé, l'année suivante, d'abandonner encore son troupeau. L'empereur Valens, qui était arien, l'exila pour la troisième fois, et cet exil, plus long que les précédents, ne finit que par la mort de Valens, en 378. Le retour du saint évêque à Antioche fut un véritable triomphe : toute la ville se porta à sa rencontre. On se prosternait sur son passage pour recevoir sa bénédiction ; on lui baisait les pieds et les mains ; ceux qui ne pouvaient approcher de sa personne s'estimaient heureux de contempler ses traits et d'entendre sa voix. Saint Mélèce, après avoir employé tous ses soins à réparer les désordres que le schisme et l'hérésie avaient introduits dans l'Église d'Antioche, présida le premier concile général de Constantinople, qui s'assembla, en 381, par l'ordre de l'empereur Théodose. Il mourut dans cette ville pendant la tenue même du concile. Tous les pères du concile et l'empereur assistèrent à ses funérailles, et son oraison funèbre fut prononcée par saint Grégoire de Nysse. Le corps de saint Mélèce, transporté à Antioche, fut déposé dans l'église qu'il avait lui-même fondée sous l'invocation du saint martyr Babylas, et où cinq ans après saint Jean Chrysostome, prononça la panégyrique de l'illustre patriarche d'Antioche.
Les fidèles d'Antioche eurent toujours une grande vénération pour la mémoire de saint Mélèce. Ils prononçaient son nom qu'avec respect, et les mères donnaient ce nom à leurs enfants. On portait son image sur la poitrine, on la gravait sur les cachets ; en un mot, on lui rendait un culte particulier dans les familles.

MÉLITINE (Sainte), Melitina (douce comme le miel, en grec), martyre au deuxième siècle, honorée le 16 septembre.

MÉLITON (Saint), Meliton, martyr à Sébaste, honoré le 3 mars.

MELLIT (Saint), Mellitus (doux comme le miel, en latin), archevêque de Cantorbéry, honoré le 24 avril.

MELLON (Saint), Mellonus, évêque de Rouen, honoré le 22 octobre.

MÈME ou MESME (Saint), Maximus, confesseur, particulièrement honoré à Chinon le 20 août.

MÊME (Sainte), Maxima, vierge et martyre, particulièrement honorée à Dourdan le 7 mai.

MEMIER (Saint), Memorius, martyr particulièrement honoré près de Troyes le 7 septembre.

MEMMIE ou MENGE (Saint), Memmius, premier évêque de Châlons-sur-Marne au troisième siècle, honoré le 5 août.

MEMMIE (Sainte), vierge et martyre à Rome au quatrième siècle, honorée le 16 mars.

MEMNON (Saint), Memnon, martyr en Thrace, honoré le 20 août.

MÉNALIPPE (Saint), Menalippus, martyr en Orient, honoré le 2 septembre.

MÉNALQUE (Saint), Menalchius, confesseur dans les Pays-Bas, honoré le 6 avril.

MÉNANDRE (Saint), Menander, martyr à Pruse, honoré le 28 avril.

MÉNÉDÈME (Saint), Menedemus, martyr en Thrace, honoré le 24 juin.

MENELÉ (Saint), Meneleus, abbé de Menat en Auvergne, honoré le 22 juillet.

MÉNEUSIPPE (Saint), Meneusippus, martyr en Cappadoce au deuxième siècle, honoré le 17 janvier.

MENGE (Saint). Voir Memmie (Saint).

MÉNIGNE (Saint), Menignus, foulon, martyr durant la persécution de Dèce, honoré le 15 mars.

MENNE (Saint), Mennas, martyr en Phrygie, honoré le 11 novembre.

MÉNODORE (Sainte), Menodora, vierge et martyre en Bithynie, honorée le 10 septembre.

MENOU (Saint), Minulfus, particulièrement honoré dans le Berry le 12 juillet.

MERAUD (Saint), Meraldus, abbé dans le Rouergue, où il est particulièrement honoré le 23 février.

MERCURE (Saint), Mercurius, martyr en Cappadoce, honoré le 25 novembre.

MERCURIAL (Saint), Mercurialis, évêque de Forli, honoré le 30 avril.

MERCURIE (Sainte), Mercuria, vierge et martyre à Alexandrie, en Égypte, au douzième siècle, honorée le 12 décembre.

MÉRENCE. C'est la même que sainte Émérentienne.

MÉRIADEC (Saint), Mereodocus, évêque de Vannes, honoré le 7 juin.

MERRE (Saint), Mitrius, martyr en Provence, particulièrement honoré à Aix le 13 novembre.

MERRI ou MÉDERIC (Saint), Medericus, abbé de Saint-Martin d'Autun au septième siècle, honoré le 29 août.
Saint Merri, qui appartenait à une honorable famille d'Autun, manifesta de bonne heure sa vocation pour la vie religieuse, et entra, avec l'assentiment de ses parents, au monastère de Saint-Martin, où il édifia les religieux par sa piété, sa douceur et son obéissance. Élu abbé de cette communauté malgré sa résistance, il ne se crut pas digne, dans son humilité, de remplir des fonctions si importantes, et se retira à quelques lieues d'Autun pour vivre dans la solitude. Toutefois, cédant aux prières de ses religieux et aux sollicitation de l'évêque d'Autun, il rentra dans son monastère, qu'il gouverna longtemps avec une grande sagesse. Dans sa vieillesse, il voulut visiter le tombeau de saint Denis. A peine arrivé à Paris, il y tomba malade et mourut après deux ans de souffrances. Il n'avait voulu habiter q'une petite cellule qui attenait à la chapelle de Saint-Pierre. C'est dans cette chapelle que le saint abbé fut enterré, et où plus tard s'éleva l'église qui porte son nom et qui possède ses reliques.

MESME (Saint). Voir Mème (Saint).

MESMIN (Saint), Maximinus, premier abbé du monastère de Mici, dans le diocèse d'Orléans, honoré le 15 décembre.

MESSENCE (Saint), Maxentia, vierge et martyre au diocèse de Beauvais, honorée le 20 novembre.

MESSENT (Saint), Maxentius, abbé dans le Poitou, honoré le 26 juin.

MESSIEN (Saint), Maxianus, martyr, particulièrement honoré dans le diocèse de Beauvais le 8 janvier.

MÉTHODE (Saint), Methodius, évêque de Tyr, honoré le 18 septembre.

MÉTRAN (Saint), Metras, martyr à Alexandrie, honoré le 31 janvier.

MÉTRODORE (Sainte), Metrodora, vierge et martyre, honorée en Orient le 10 septembre.

MÉTRON (Saint), Metro, prêtre, particulièrement honoré à Vannes le 8 mai.

MÉTROPHANE (Saint), Metrophanes, évêque de Constantinople, honoré le 4 juin.

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