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DREUX ou DRUON (Saint), Drogo, confesseur près de Valenciennes, honoré le 10 avril.

DROSIN ou DRAUSIN (Saint), Drausius, évêque de Soissons au septième siècle, honoré le 5 mars.

DRUON. Voir Dreux.

DRUSE ou DRUSUS (Saint), Drusus, martyr en Orient, honoré le 14 décembre.

DULCISSIME (Sainte), Dulcissima (très agréable, très chère, en latin), honorée comme vierge et martyre à Sutri, le 16 septembre.

DULE (Sainte), Dula, servante et martyre, honorée le 25 mars.

DUNSTAN (Saint), Dunstanus, archevêque de Cantorbéry au dixième siècle, honoré le 19 mai.
Dunstan naquit, l'an 924, d'une illustre famille, à Glastonbury, ville du comté de Somerset, en Angleterre. Appelé de bonne heure à la cour, il fut honoré de la bienveillance particulière du roi Athelstan. Mais ses mœurs austères, sa piété profonde, et aussi la faveur dont il jouissait, lui attirèrent bientôt des ennemis puissants. Dès lors il renonça au monde, et, après avoir été ordonné prêtre, il fut chargé de desservir l'église de Glastonbury. Là, il ne voulut habiter qu'une humble et étroite cellule, soumis aux plus dures pratiques de la pénitence. Le roi Edmond, qui avait succédé à Athelstan, appréciant les vertus de saint Dunstan, le nomma abbé du monastère de Glastonbury, d'où devraient sortir, dans la suite, tant d'illustres prélats. Les troubles et les malheurs du temps y avaient fort relâché la discipline : saint Dunstan employa tout son zèle à les rétablir, appelant auprès de lui les hommes les plus recommandables par leur piété et leur savoir, enseignant lui-même ses religieux, et les habituant, par l'exemple de sa vie, à pratiquer les plus austères vertus.
Saint Dunstan fut nommé évêque de Worcester en 957, puis archevêque de Cantorbéry, l'an 961, et en même temps créé légat du saint siège par le pape Jean XI, pour opérer la réforme des monastères. Animé du même esprit que saint Odon, son prédécesseur, qui avait déjà travaillé à rétablir la discipline, saint Dunstan fit de sages règlements pour l'instruction du clergé et du peuple. Se voyant obligé par la dignité dont il était revêtu de veiller sur toutes les églises d'Angleterre, il parcourut les différents villes de ce royaume, instruisant les fidèles des règles de la vie chrétienne, les portant à la pratique des vertus évangéliques par des exhortations vives et touchantes. Il parlait avec tant d'onction qu'il semblait qu'on ne pût lui résister. Il était infatigable, sans cesse occupé à terminer les différends, à apaiser les haines, à prêcher la concorde et l'oubli des injures. Miséricordieux envers les pauvres, plein de compassion pour les faibles et les persécutés, il réprimait avec une juste sévérité la violence et l'injustice, et plus d'une fois il rappela à leurs devoirs les hommes les plus puissants de la cour et le roi lui-même.
Le jour de l'Ascension de l'année 988, après avoir célébré le saint sacrifice en présence d'une grande multitude de peuple, il adressa aux assistants une touchante exhortation et leur annonça que Dieu l'appellerait bientôt à lui. Tous fondirent en larmes, comme s'ils allaient perdre un père bien aimé. Trois jours après, le saint évêque s'endormit dans le Seigneur.

DYMPNE (Sainte), Dympna, vierge et martyre, en Brabant, honorée le 15 mai, ou selon d'autres, le 30 mai.

DYNAME (Saint), Dynamius (force, énergie, en grec), évêque d'Angoulême, honoré le 19 mai.

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