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PROBAS (Saint), Probatius, prêtre, particulièrement honoré à Saint-Cloud, le 1^er juin.

PROBE (Saint), Probus (honnête, intègre, en latin), martyr en Afrique, au cinquième siècle, honoré le 13 novembre. L'Église honore aussi, le 11 octobre, saint Probe martyr en Cilicie, au quatrième siècle, avec saint Andronic et saint Taraque.

PROCESSE (Saint), Processus (progrès, avancement, en latin), martyr à Rome, au premier siècle, avec saint Martinien, honoré le 2 juillet.

PROCLE (Saint), Proclus, évêque de Constantinople, honoré le 24 octobre.

PROCOPE (Saint), Procopius (progrès, avancement, en grec), martyr à Césarée, en Palestine, au quatrième siècle, honoré le 7 juin. L'Église honore aussi, le 1^er avril, saint Procope abbé en Bohême, au onzième siècle.

PROCORE (Saint), Prochorus, l'un des sept premiers diacres, honoré le 9 avril.

PROCULE (Saint), Proculus, martyr à Bologne, au quatrième siècle, honoré le 1^er juin.

PROSDOCE (Sainte), Prosdoce, vierge et martyre à Alep honorée le 4 octobre.

PROSDOCIME (Saint), Prosdocimus, évêque de Padoue, honoré le 7 décembre.

PROSPER (Saint), Prosper (heureux, en latin), docteur de l'Église, au cinquième siècle, honoré le 25 juin.
Prosper, dit d'Aquitaine, parce qu'il était né dans cette province, s'appliqua, dès sa jeunesse, à l'étude des belles-lettres et de la poésie, et y fit de grand progrès. Il était déjà célèbre, lorsqu'il fit un voyage à Rome pour instruire le pape de l'hérésie des semi-pélagiens. Célestin qui occupait alors le siège pontifical, condamna cette doctrine, et saint Prosper la combattit dans son Poème contre les ingrats, désignant sous ce nom les semi-pélagiens, qui se montraient ingrats envers la grâce de Jésus-Christ. Appelé de nouveau à Rome par le pape Léon le Grand, saint Prosper montra autant de zèle que de savoir dans les affaires importantes dont il fut chargé, et il eut la gloire de mettre un terme à l'hérésie des pélagiens qui menaçait encore de troubler la capitale du monde chrétien. Outre le Poème contre les ingrats, saint Prosper a laissé de nombreux écrits qui lui ont mérité l'honneur d'être appelé docteur de l'Église.
PROSPER (Saint), évêque d'Orléans, contemporain de saint Prosper d'Aquitaine, au cinquième siècle, honoré le 29 juillet.

PROTAIS (Saint), Protasius, martyr à Milan, au premier siècle, avec saint Gervais, honoré le 19 juin. Voir saint Gervais.

PROTAISE (Sainte), Protasia, vierge et martyre, particulièrement honorée à Senlis, le 20 mai.

PROTE ou PROTUS (Saint), Protus, martyr à Rome, au quatrième siècle, avec saint Hyacinthe, honoré le 11 septembre.

PROTÈRE (Saint), Proterius, patriarche d'Alexandrie, martyr au cinquième siècle, honoré le 28 février.

PROTOGÈNE (Saint), Protogenes (premier-né, en grec), évêque de Carrhes, en Mésopotamie, honoré le 6 mai.

PROTUS (Saint). Voir Prote (Saint).

PRUDENCE ou PRUDENT (Saint), Prudentius (qui sait, qui prévoit, en latin), évêque de Tarazona, en Espagne, honoré le 28 avril. L'Église honoré aussi, le 6 avril, saint Prudence, évêque de Troyes, au neuvième siècle.

PRUDENCE (Bienheureuse), Prudentia, vierge à Côme, au quinzième siècle, honorée le 6 mai.

PTOLÉMÉE (Saint), Ptolaemeus, soldat, martyr à Alexandrie, honoré le 20 décembre.

PUBLICIEN (Saint), Publicianus, martyr en Afrique, honoré le 9 décembre.

PUBLIE (Sainte), Publia, abbesse à Antioche, honorée le 9 octobre.

PUBLIUS (Saint), Publius, évêque en Asie, martyr au deuxième siècle, honoré le 12 novembre.

PUDENT (Saint), Pudentius (qui a de la pudeur, modeste, en latin), sénateur à Rome, honoré le 19 mai.

PUDENTIENNE (Sainte), Pudentiana, vierge à Rome, honorée le 19 mai.

PULCHÉRIE (Sainte), Pulcheria (belle en latin), impératrice d'Orient, honorée le 10 septembre.
Pulchérie était la fille aînée d'Arcadius, empereur d'Orient, qui avait succédé à son père Théodose le Grand et qui mourut en 408. Proclamée Augusta à l'âge de quinze ans, cette princesse gouverna l'empire au nom de Théodose, son frère, plus jeune qu'elle. Dans un âge si tendre, Pulchérie montra une prudence et une sagesse admirable. « Elle eut, dit saint Augustin, les qualités et les vertus qui devraient être le partage de ceux que la Providence appelle à exercer la souveraine puissance. » Comprenant qu'elle n'était appelée au rang suprême que pour faire le bien de l'État et assurer le triomphe de la religion chrétienne, elle résolut de se consacrer à Dieu, et engagea ses deux sœurs à suivre son exemple, afin de prévenir les divisions que leur mariage ferait naître au sein de la famille impériale. Le vœu solennel des trois filles d'Arcadius fut inscrit sur une table d'or enrichie de pierres précieuses qu'on déposa sur l'autel de la Vierge dans la cathédrale de Constantinople. Dès lors il se forma dans le palais impérial une communauté de saintes filles qui partageaient leur temps entre la prière et le travail des mains et qui se dirigeaient d'après les conseils et l'exemple du Pulchérie. Malgré son exactitude à remplir ses devoirs de piété, cette princesse apportait tous ses soins aux affaires de l'État et à l'éducation de son frère qu'elle confia aux maîtres les plus instruits et les plus vertueux. Par une modestie poussée jusqu'à l'abnégation, c'était à son frère qu'elle attribuait tout le bien qu'elle faisait dans l'exercice du pouvoir souverain, sentant combien il importait de conserver à l'empereur le respect et l'affection des peuples. Elle eut la plus grande part à la convocation du célèbre concile d'Éphèse qui condamna l'hérésie de Nestorius, et en mémoire de ce triomphe de la vraie foi, elle fit élever deux églises dédiées à la mère de Dieu. C'est encore aux pieuses inspirations de Pulchérie que fut due la translation des reste de saint Chrysostome mort en exil sous le règne précédent ; elle fit placer ces précieuses reliques dans l'église des Saints-Apôtres, à Constantinople.
Théodose II étant mort en 450, Pulchérie fut proclamée impératrice d'Orient : elle était alors âgée de cinquante-deux ans. Voulant se donner un appui, et craignant d'ailleurs de laisser passer la puissance impériale dans les mains étrangères, elle associa au trône et épousa Marcien, homme qui, d'une humble condition, s'était élevé, par ses talents et ses vertus, à la dignité de sénateur. Pulchérie ne resta pas moins fidèle au vœu qu'elle avait fait de se consacrer à Dieu. De concert avec Marcien, qui lui témoigna toujours la plus grande déférence, elle continua de travailler au bonheur des peuples et au maintien de la foi catholique ; c'est encore par son influence que fut convoqué le concile de Chalcédoine qui condamna l'hérésie d'Eutychès. Elle fonda des monastères, dota des hospices, et mourut saintement, en 453, après avoir légué tous ses biens aux pauvres.

PULCHRONE (Saint), Polychronius (qui dure longtemps, vivace, en grec), évêque de Verdun, honoré le 3 avril.

PUSICE (Saint), Pusitius, martyr en Perse, honoré le 21 avril.

PUSINNE (Sainte), Pusinna, vierge, particulièrement honorée en Champagne le 23 avril.

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