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GÉRALD (Saint), (issu de ger signifiant lance, et de waldan signifiant gouverner), moine au onzième siècle, honoré le 5 décembre.
Moine à l'abbaye de Moissac, il fut appelé en Espagne par l'évêque de Tolède pour réformer le clergé espagnol, puis au Portugal pour être évêque de Braga. Il défendit les prêtres contre les seigneurs, et mourut en 1109 dans l'église de Bornos, sur un lit de cendres.
GÉRALD (Saint), Geraldus, évêque de Mayo, en Irlande, au huitième siècle, honoré le 13 mars.

GÉRALDIDE (Sainte), Geraldida, religieuse de l'ordre des Camaldules, à Pise, honorée le 29 mai.

GÉRAN (Saint), Geronnus, chanoine de Soissons, honoré le 28 juillet.

GÉRARD (Saint), Gerardus (guerrier hardi, en langue germanique), abbé de Brogne, dans le diocèse de Namur, au dixième siècle, honoré le 3 octobre. L'Église honore aussi, le 24 septembre, saint Gérard, évêque de Chonad, en Hongrie, martyr au onzième siècle.
Parmi les hommes remarquables qui ont porté le nom de Gérard on peut citer Dow, peintre hollandais (1613-1674).

GÉRARDE. Même fête que pour saint Gérard.

GÉRASIME (Saint), Gerasimus, abbé en Palestine, au cinquième siècle, honoré le 5 mars.

GÉRAUD (Saint), Geraldus, comte d'Aurillac, au neuvième siècle, patron de la haute Auvergne, honoré le 13 octobre.

GERBAUD (Saint), Gereboldus, évêque de Bayeux, honoré le 7 décembre.

GERBERT (Vénérable), Gerbertus, abbé de Saint-Vandrille au onzième siècle, honoré le 4 septembre.

GERBERGE (Sainte), Gerburgis, vierge, abbesse en Saxe, honorée le 24 juillet.

GÈRE (Saint), Egirius, confesseur, à Lorette, honoré le 25 mai.

GERÉON (Saint), Gereon, martyr à Cologne, durant la persécution de Maximien, honoré le 10 octobre.

GERLACH (Bienheureux), Gerlachus, solitaire dans le duché de Limbourg au douzième siècle, honoré le 5 janvier.

GERMAIN (Saint), Germanus (d'un mot latin qui signifie race, origine, rejeton), évêque d'Auxerre au cinquième siècle, honoré le 26 juillet.
Germain d'Auxerre, né dans cette ville, d'une famille illustre, vers l'an 380, était gouverneur de la province d'Auxerre pour l'empereur d'Occident, lorsqu'il fut ordonné prêtre par saint Amator, évêque d'Auxerre. Ce saint évêque étant mort peu après, Germain fut élu à sa place par le vœu unanime du clergé et du peuple. Dès lors Germain, qui dans sa jeunesse avait vécu dans le luxe et recherché les plaisirs du monde, se montra tout autre. Après avoir distribué tous ses biens aux pauvres, ne cherchant plus qu'à suivre Jésus-Christ dans sa pauvreté et les humiliations de sa croix, il s'astreignit aux pratiques de la plus austère pénitence : son épiscopat ne fut qu'une suite continuelle de bonnes œuvres. A cette époque, l'hérésie de Pélage faisant de grands progrès dans la Grande-Bretagne, saint Germain fut choisi par le pape pour aller ranimer la foi et consoler les fidèles dans cette contrée. Il partit, accompagné de saint Loup, évêque de Troyes.
C'est dans ce voyage qu'en passant par le village de Nanterre, il remarqua la jeune Geneviève, lui donna sa bénédiction et prédit ce qu'elle serait un jour. Après avoir accompli sa mission avec tout le succès qu'il pouvait désirer, saint Germain revint en France, où il continua de gouverner son église qu'il édifiait par ses vertus évangéliques. Plusieurs années après, l'hérésie pélagienne ayant reparu dans la Grande-Bretagne, il entreprit un second voyage dans cette contrée et parvint à bannir entièrement l'hérésie ; afin d'en empêcher le retour, il établit des écoles publiques, qui, en répandant l'instruction, devaient conserver intacte la pureté de la foi. Le saint évêque revenait dans son diocèse lorsque des députés envoyés par les habitants de l'Armorique vinrent implorer se méditation auprès de l'empereur Valentinien III qui les menaçait de toute sa colère pour une rébellion dont ils étaient injustement accusés. Saint Germain se rendit à Ravenne où résidait alors l'empereur qui l 'accueillit avec les plus grands respects et lui accorda la grâce qu'il était venu solliciter. Ce fut la dernière œuvre de charité du saint évêque. Il mourut à Ravenne en 448, après trente ans d'épiscopat. Son corps fut transporté à Auxerre et déposé dans l'oratoire de Saint-Maurice, changé depuis en une église qui porta le nom de Saint-Germain. Une des plus anciennes églises de Paris est placée sous l'invocation de saint Germain d'Auxerre.
GERMAIN (Saint), évêque de Paris au sixième siècle, honoré le 28 mai.
Germain, né à Autun vers 496, était abbé du monastère de Saint-Symphorien, lorsqu'il fut élu évêque de Paris. Il parut n'avoir été élevé à cette haute dignité que pour joindre les vertus épiscopales à l'humilité et aux austérités monastiques. Il travailla avec un zèle infatigable à répandre la foi des instructions pleines de la charité évangélique et opéra un grand bien parmi le peuple, dont les mœurs devinrent plus chrétiennes. Grâce aux libéralités du roi Childebert qui honorait la vertu du saint évêque, il distribuait d'abondantes aumônes aux pauvres, fondait de pieux établissements et construisait des églises, entre autres l'église de Sainte-Croix, nommée ensuite Saint-Germain-des-Prés. Il assista à plusieurs conciles tenus à Paris et à Tours, et prit une grand part aux sages règlements qui furent dressés dans ces assemblées. Saint Germain mourut en 576. Il est regardé comme un des évêques qui ont le plus honoré le siège de Paris et l'église de France.
L'Église honore aussi, le 2 mai, saint Germain, martyr à Rome, au cinquième siècle ; le 12 mai, Saint Germain, patriarche de Constantinople, au huitième siècle ; le 11 octobre, saint Germain, évêque et martyr à Besançon.
Parmi les hommes remarquables qui ont porté le nom de Germain, on peut citer Pilon, un des plus illustres sculpteurs français.

GERMAINE (Sainte), Germana ou Germania, martyre en Afrique au troisième siècle, honorée le 15 juin.
Née à Pibrac (Haute-Garonne) en 1579, d'une famille de laboureurs de Pibrac, elle subit l'hostilité de sa belle-mère à la mort de sa mère. Elle vécut douloureusement, faisant preuve d'esprit de charité envers les pauvres, et accomplissant des miracles. Elle mourut en 1601 à 22 ans et fut canonisée en 1862. C'est la patronne des bergers.

GERMAN (Saint), Germanus, abbé du monastère de Granfel, en Alsace, martyr au septième siècle, honoré le 21 février.

GERMANIE. Voir Germaine.

GERMANIQUE (Saint), Germanicus, martyr à Smyrne au deuxième siècle, honoré le 19 janvier.

GERMER (Saint), Geremarus, abbé du monastère de Flay, en Beauvoisis, au septième siècle, honoré le 24 septembre.

GERMIER (Saint), Geremares, évêque de Toulouse, honoré le 16 mai.

GÉRONCE (Saint), Geruntius, évêque de Milan, honoré le 5 mai.

GERTRUDE (Sainte), Gertrudis, vierge, abbesse à Nivelle, dans le Brabant, au septième siècle, honorée le 17 mars.
Gertrude était fille de Pepin de Landen, maire du palais sous les rois Francs d'Austrasie. Bien jeune encore elle voulut être consacrée à Dieu, et, après la mort de son père, elle mit à exécution le dessein qu'elle avait formé de vivre dans la retraite. Sa mère, Ideberge, par le conseil de saint Armand, évêque de Maestrich, fonda un monastère à Nivelle, dans le Brabant. Ce fut là que Gertrude se retira avec sa mère, qui voulut rester simple religieuse et se mettre sous la conduite de sa fille, élue supérieure du monastère. Ses exhortations et l'exemple de son éminente piété maintinrent une sainte ferveur dans sa communauté. Ses grandes austérités altérèrent bientôt sa santé. Elle mourut à l'âge de trente-trois ans, cinq ans après sa mère.
GERTRUDE (Sainte), abbesse de l'ordre de Saint-Benoît, au quatorzième siècle, honorée le 15 novembre.
Gertrude, née à Eisleben, dans la haute Saxe, était sœur de sainte Mechtilde. Dès l'âge de cinq ans, elle entra au monastère des bénédictines de Robersdorf, où plus tard elle prit l'habit et dont elle devint abbesse en 1294. Elle gouverna cette communauté pendant quarante ans, partageant son temps entre la prière et la contemplation, et les devoirs que lui imposaient ses fonctions. L'amour divin qui embrassait son cœur fut le principe de cette entière abnégation de soi-même qu'elle pratiqua tout sa vie. Elle a voulu peindre l'état de son âme dans le livre de ses Révélations, qu'elle écrivit en latin, et qui est le récit de ses communications avec Dieu. Ce livre, devenu célèbre, est regardé, après les écrits de sainte Thérèse, comme le plus utile aux contemplatifs et le plus propre à nourrir la piété dans leurs âmes.

GERVAIS (Saint), Gervasius, martyr à Milan au premier siècle, honoré le 19 juin.
Saint Gervais et saint Protais, son frère, étaient fils de saint Vital et de sainte Valérie. Saint Ambroise les appelle les premiers martyrs de Milan, et l'on croit qu'ils furent décapités sous le règne de Domitien. On avait perdu le souvenir de ces deux saints, lorsqu'une vision révéla à saint Ambroise, archevêque de Milan, le lieu où reposaient leurs cendres. Saint Ambroise ayant, en effet, découvert ces saintes reliques, les fit transporter, au milieu d'un immense concours de fidèles, dans la basilique qu'il venait de construire à Milan, et qui porte encore aujourd'hui son nom. Une des églises paroissiales de Paris est placée sous l'invocation de saint Gervais.

GERVAISE, Gervasia. Prénom formé de Gervais.

GERVIN (Saint), Gervinus, abbé de Saint-Riquier, honoré le 3 mars.

GÉRY (Saint), Gaugericus, évêque de Cambrai au septième siècle, honoré le 11 août.

GÉTULE (Saint), Getulus, martyr à Rome, honoré le 10 juin.

GHISLAIN ou GUILAIN ou GUISLAIN (Saint), Ghislenus (issu de ghil signifiant otage et de hard signifiant dur, en langue germanique), fondateur de l'abbaye de son nom, dans le Hainaut, au septième siècle, honoré le 9 octobre.
Venu de Grèce ou d'Allemagne, évêque d'Athènes, il mourut en 681 après avoir fondé un monastère près de Mons. Il est invoqué contre les convulsions.

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