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EADBURGE. Voir Edburge.

EANSWIDE (Sainte), petite fille d'Éthelbert, premier roi chrétien d'Angleterre, abbesse au septième siècle, honorée le 12  septembre.

EBBON (Saint), Ebbo, évêque de Sens, honoré le 27 août.

ÉBERHABD. Voir Éverard.

EDBURGE ou IDABERGE (Sainte), Eadburgis, vierge, en Angleterre, au onzième siècle, honorée le 20 juin.

EDÈSE (Saint), Edesius, martyr à Alexandrie, en Égypte, honoré le 8 avril.

EDGAR ou EDGARD (Saint) (issu de ed signifiant richesse et gari signifiant lance, dans la langue germanique), honoré le 8 juillet.
Edgar le Pacifique, né en 943, fils du roi des Angles, lui-même roi des Anglo-Saxons en 959, père de sainte Edith. Sur les conseils de saint Dunstan, il combattit le paganisme. Il débarrassa le pays des loups. Il mourut en 975, et fut enseveli à Glastonbury.

ÉDILBERT ou ÉTHELBERT (Saint), Edilbertus, roi de Kent au septième siècle, honoré le 24 février.

ÉDISTE (Saint), Edista, martyr à Ravenne, honoré le 12 octobre.

ÉDITH ou ÉDITHE (Sainte), (noble, heureuse, en langue saxonne), vierge, en Angleterre, au dixième siècle, honorée le 16 septembre.
Édithe était fille d'Edgar, roi d'Angleterre. Elevée par sa mère dans les sentiments d'une grande piété, elle prit à quinze ans l'habit de religieuse dans le monastère de Wilton, et ne s'occupa que du soin de secourir les pauvres et de soigner les malades. Elle aurait pu monter sur le trône d'Angleterre ; elle préféra une vie humble et cachée, entièrement consacrée aux bonnes œuvres. Elle mourut en 984, à peine âgée de vingt-trois ans.

EDME (Saint), Edmundus, archevêque de Cantorbéry, au treizième siècle, honoré le 16 novembre.
Saint Edme naquit en Angleterre, dans la petite ville d'Abington, et fut chrétiennement élevé par sa pieuse mère, nommée Mabile. Après avoir commencé ses études à oxford, il alla les continuer à Paris, et, tout en étant assidu aux écoles publiques, il ne cessait de se livrer à tous les exercices de la piété. Après avoir été ordonné prêtre, il fut chagé de prêcher, et s'acquitta de ce ministère avec un zèle et un talent qui produisirent les fruits de grâce les plus abondants. Plusieurs de ses disciples devinrent célèbres par leur savoir et leur sainteté, et parmi eux on comptait Étienne, qui fut depuis abbé de Clairvaux, et qui fonda à Paris le collège des Bernardins. Revenu en Angleterre, saint Edme y continua ses prédications. Sa renommée le désigna au choix du pape Grégoire IX pour occuper les siège de Cantorbéry, qui était vacant depuis longtemps : ce choix fut confirmé par le clergé et le peuple.
Saint Edme n'accepta que par obéissance une si haute dignité ; il fut sacré l'an 1234. Mais les vertus qu'il montra comme archevêque ne le mirent point à l'abri des persécutions. Henri III, roi d'Angleterre, pour réparer ses finances épuisées, ne se contentait pas d'imposer à ses sujets, et surtout aux ecclésiastiques, des impôts exorbitants ; il s'appropriait encore le revenu des évêchés, des abbayes et des autres bénéfices qui étaient à sa nomination et qu'il laissait longtemps vacants. Saint Edme, profondément affligé de ces désordres, reçut du pape une bulle qui l'autorisait à pouvoir aux bénéfices qui ne seraient pas remplis après six mois de vacances. Mais le roi empêcha l'exécution de cette bulle. Alors le saint archevêque, ne voulant point paraître approuver des abus qu'il ne pouvait réprimer, partit secrètement pour la France et se retira d'abord à l'abbaye de Pontigny, dans le diocèse d'Auxerre, puis au couvent de Soissy, près de provins, où il mourut en 1242. Il fut canonisé par Innocent IV.

EDMÉE. Fête le même jour que saint Edme.

EDMER, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

EDMOND (Saint), Edmundus (heureux protecteur, dans la langue germanique), roi d'Est-Anglie, au neuvième siècle, martyr, honoré le 20 novembre.
Edmond n'avait que quinze ans lorsqu'il fut couronné roi des Est-Angles, l'an 855. Il se montra, dans un âge si tendre, le modèle des bons rois. Uniquement occupé du soin de rendre ses sujets heureux, il fit fleurir la religion et la justice, maintenant partout la concorde et la paix, secourant les pauvres, protégeant les veuves et les orphelins. Sa ferveur pour le service de Dieu rehaussait l'éclat de ses vertus. Il y avait quinze ans qu'il régnait pour le bonheur de son peuple, lorsque les Danois envahirent ses États, malgré la foi des traités, et y comminrent les plus affreux excès. Edmond, fait prisonnier par les barbares et amené devant leur chef, refusa malgré les outrages et les tourments, d'accepter les conditions qui lui furent faites, parce qu'elles étaient au contraires à la religion et aux intérêts de ses sujets, et il eut la tête tranchée. Celle-ci aurait été jetée dans un fourré et retrouvée intacte entre les pattes d'un loup.Le corps du saint martyr, pieusement recueilli, fut transporté à Kingston, appelé depuis Saint-Edmondsbury.
Personnages remarquables qui ont porté le nom d'Edmond : Spenser, poète anglais (1553-1598) ; Halley, astronome anglais (1656-1742) ; Burke, orateur anglais (1730-1797).

ÉDOUARD (Saint), Eduardus (heureux gardien ou qui garde sa foi, dans la langue germanique), dit le Confesseur, roi d'Angleterre ou onzième siècle, honoré le 13 octobre.
Édouard, fils du roi anglo-saxon Éthelred, vivait depuis longtemps retiré à la cour du duc de Normandie, lorsque les Anglo-Saxons, fatigués du joug des Danois, et regrettant leurs princes naturels, le rappelèrent en Angleterre et le couronnèrent roi en 1041. Formé par les leçons du malheur, Édouard avait pratiqué dans sa retraite toutes les vertus chrétiennes, et il apporta sur le trône les qualités qui font les bons rois. Uniquement occupé du soin de rendre heureux le peuple que Dieu l'avait appelé à gouverner, il s'appliqua à maintenir la paix, à faire fleurir la religion et la justice, à diminuer le fardeau des impôts, à publier de sages règlements et de bonnes lois. Il était pieux, bon et compatissant, le père des pauvres et le protecteur des faibles ; aussi sa mort, arrivée en 1066, fut-elle regardée comme une calamité publique. Le pape Alexandre III, en le canonisant, lui donna le tire de confesseur de la foi, et depuis il fut invoqué sous le nom de saint Édouard le Confesseur.
L'Église honore aussi, le 18 mars, Édouard, dit le martyr, qui, à l'âge de treize ans, avait succédé à son père Edgar sur le trône d'Angleterre, l'an 975, et qui, trois ans après, périt assassiné, victime de la haine de sa belle-mère.
Personnages remarquables qui ont porté le nom d'Édouard : le prince de Galles surnommé le Prince noir, si célèbre au quatorzième siècle dans les guerres entre la France et l'Angleterre ; Young, poète anglais (1681-1765) ; Stuart, dit le Prétendant, qui, en 1744, essaya de reconquérir la couronne d'Angleterre ; Mortier, duc de Trévise, maréchal de France (1768-1835).

EDWIGE ou HEDWIGE ou HAVOYE (Sainte), Hedwigis, duchesse de Pologne au treizième siècle, honorée le 17 octobre.
Hedwige était fille du duc de Carinthie et sœur d'Agnès de Méranie, qui épousa le roi de France, Philippe Auguste. Mariée à Henri, duc de Silésie et de Pologne, Hedwige fut sur le trône un modèle de toutes les vertus chrétiennes. Après la mort de son mari, elle se retira dans le monastère de Trebnitz, qu'elle avait fondé pour des religieuses de l'ordre de Cîteaux. Elle y passa le reste de sa vie dans la pratique des austérités de la pénitence. Elle a été canonisée par le pape Clément IV, en 1266.

EGBERT (Saint), Egbertus, missionnaire en Irlande au huitième siècle, honoré le 24 avril.

ÉGELMONT (Saint), Achelnotus, archevêque de Cantorbéry au onzième siècle, honoré le 30 octobre.

ÉGLÉ, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

ÉHOUARN (Saint) (du breton houarn signifiant fer), moine, disciple de saint Félix à l'abbaye de Saint-Gildas-de-Rhuys, massacré par des voleurs au onzième siècle, honoré le 23 mai.

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