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BLAAN (Saint), Blaanus, évêque des Pictes en Écosse au cinquième siècle, honoré le 20 août.

BLAISE (Saint), Blasius (qui balbutie, en grec), évêque de Sébaste, en Arménie, martyr au quatrième siècle, honoré le 3 février : patron des cardeurs et des tisserands.
Personnages remarquables qui ont porté le nom de Blaise : Montluc (1502-1577), maréchal de France, auteur de commentaires ou mémoires sur la vie militaire ; Pascal (1623-1662) ; célèbre écrivain et géomètre français.

BLANC (Saint), Blancus, évêque en Ecosse au dixième siècle, honoré le 10 août.

BLANCHE (Bienheureuse) de Castille, Blanca, mère de saint Louis, reine et régente de France, honorée le 30 novembre. Elle fut béatifiée en 1520 par le pape Léon X.

BLANCHARD (Saint), Blancardus, confesseur en Brie, où il est particulièrement honoré le 10 mars.

BLANDE (Sainte), Blanda (douce, agréable, en latin), martyre à Rome au troisième siècle honorée le 10 mai.

BLANDIN (Saint) Blandinus, solitaire dans la Brie, honoré le 1er mai.

BLANDINE (Sainte), Blandina (douce, agréable, en latin), vierge,martyre au deuxième siècle, honorée le 2 juin.
En l'année 177, sous le règne de Marc-Aurèle, la persécution contre les chrétiens, un moment ralentie, se renouvela avec une violence inouïe dans la Gaule, et principalement à Autun, à Vienne, qui était esclave, subit le martyre en même temps que le vénérable évêque saint Pothin et une foule de chrétiens qui y endurèrent les plus affreux supplices.

BLIMOND (Saint), Blithmundus, abbé de Saint-Valery, honoré le 3 janvier.

BLITHILDE, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

BOAIRE (Sainte), Betarius, évêque de Chartres, honoré le 2 août.

BOBIN (Saint), Bobinus, évêque de Troyes, honoré le 31 janvier.

BODON (Saint), Bodonius, évêque de Toul au septième siècle, honoré le 11 septembre.

BOÈCE. Boetius (défenseur, en grec), mort à Pavie l'an 524, honoré en Italie le 23 octobre.
Boëce naquit à Rome vers l'an 470, d'une des plus illustres familles de cette ville. Ses talents et ses vertus lui acquirent toute la confiance de Théoric, roi des Goths, qui régnait alors sur Rome, et il n'usa de son pouvoir que pour faire le bien. Néanmoins, ses ennemis ayant réussi à le rendre suspect au prince, il fut jeté dans une prison à Pavie et bientôt après mis à mort au milieu des plus cruels supplices. Ce fut dans sa prison qu'il écrivit sont livre de la Consolation. La piété de Boëce, sa constance admirable au milieu des tourments, qu'il regarda comme une faveur du ciel, son zèle pour la religion, ses écrits, ont rendu sa mémoire chère à toutes les âmes vertueuses. Son nom a été inséré avec le titre de saint, dans plusieurs calendriers des églises d'Italie, mais il n'a point été canonisé.

BOISIL (Saint), prieur du monastère de Melross, en Écosse, au septième siècle, honoré le 23 février.

BON ou BONET (Saint), Bonitus, évêque de Clermont au huitième siècle, patron des potiers de terre, honoré le 15 janvier. L'Église honore aussi, le 1er août, saint Bon, prêtre et martyr à Rome.

BONAVENTURE (Saint), Bonaventura (heureux événement, de l'italien), docteur de l'Église au treizième siècle, honoré le 14 juillet.
Saint Bonaventure naquit, l'an 1221, à Bagnarea, en Toscane ; son nom de famille était Fidenza, et il avait reçu au baptême le nom de Jean. A l'âge de quatrième ans il fut attaqué d'une maladie si dangereuse, que sa pieuse mère, n'ayant plus de confiance qu'en Dieu, alla se jeter aux genoux de saint François d'Assise, le conjurant avec larmes de prier pour son cher enfant. Les prières du saint furent exaucée, et, ravi de la guérison inespérée de l'enfant, il s'écria : « Ô l'heureux événement ! et depuis ce jour Jean Fidenza ne s'appela plus que Bonaventure. »
En 1243, saint Bonaventure entra dans l'ordre de Saint-François, et alla achever ses études à Paris, où il fut reçu docteur en même temps que saint Thomas d'Aquin. Il enseignait la haute théologie dans l'université de Paris, lorsqu'il fut élu général de son ordre ; le pape Alexandre IV confirma cette élection. Saint Bonaventure montra dans ces nouvelles fonctions une rare sagesse, donnant à tous ses frères l'exemple de l'humilité, de la douceur et de la mortification. Le pape Grégoire X, plein d'estime pour ses talents et ses vertus, le nomma, malgré sa résistance, évêque d'Albano et cardinal. Saint Bonaventure assista au deuxième concile général de Lyon, en 1274, et ce fut là que la mort vint mettre un terme à ses glorieux travaux. Saint Bonaventure a laissé un grand nombre d'ouvrages qui respirent la piété la plus douce et qui lui ont fait donner le titre de docteur séraphique. Saint Thomas d'Aquin, plein d'admiration pour la science de saint Bonaventure, lui demandait un jour dans quels livres il avait appris cette science sacrée, « Voilà la source où je puise mes connaissances. » Saint Bonaventure est le patron des porte-faix.
Personnages remarquables qui ont porté le nom de Bonaventure : Elzevir, célèbre imprimeur hollandais du dix septième siècle ; Métastase, l'un des plus grands poètes de l'Italie (1698-1782).

BONET (Saint). Voir Bon (Saint).

BONIFACE (Saint), Bonifacius (bon visage, heureuse physionomie, en latin), archevêque de Mayence, apôtre de l'Allemagne, martyr au huitième siècle, honoré le 5 juin.
Boniface, né en Angleterre, dans le Devonshire, vers 680, avait reçu à son baptême le nom de Winfrid, qu'il quitta dans la suite, lorsque le pape l'eut sacré évêque. Jeune encore il entra dans le monastère d'Exeter, où il resta treize ans, sanctifiant l'étude par la pratique des mortifications. Après avoir prononcé ses vœux, il fut envoyé au monastère de Nuitzell ; il y étudia la rhétorique, l'histoire, la théologie, et y enseigna bientôt lui même ces sciences avec le plus grand succès. Ce fut là qu'il fut ordonné prêtre à l'âge de trente ans ; c'est là aussi qu'à cette époque, consultant le ciel sur sa vocation, il vit, pendant son sommeil, de noires forêts de sapins enveloppées de ténèbres qui se dissipaient graduellement aux rayon lumineux du livre des Évangiles. Et alors il entendit une voix mystérieuse qui, sortant du milieu de ces solitudes, disait : « Pars, je serai avec toi, et les peuples se convertiront. » Boniface alla trouver l'abbé et lui raconta cette vision mystérieuse. « Ces forêts de sapin, lui dit le supérieur, sont les forêts de la Germanie ; allez, mon fils, y apporter la lumière de l'Évangile ; Dieu bénira votre parole et vos travaux. »
En l'année 718, Boniface se rendit à Rome auprès du pape Grégoire II, qui lui donna plein pouvoir de prêcher l'Évangile aux peuples de la Germanie. Le saint apôtre se dirigea d'abord vers la Bavière et la Thuringe ; les habitants y étaient encore presque tous les païens et peu disposés à recevoir les instructions évangéliques des pasteurs de Jésus-Christ ; mais les obstacles n'étaient point capables de refroidir l'ardente charité de Boniface, et il eut enfin le bonheur de baptiser un grand nombre d'infidèles, les temples des idoles furent abattus et des églises élevées au vrai Dieu. Saint Boniface parcourut en suite, pendant plusieurs années, la Frise et la Hesse, prêchant la foi avec un zèle infatigable, opérant de nombreuses conversions, fondant des églises et des monastères. Le pape, informé du grand succès de cette mission, nomma Boniface son légat en Allemagne, avec la dignité d'archevêque de Mayence.
La renommée de saint Boniface, répandue dans toute l'Europe, attira auprès de lui un grand nombre de serviteurs de Dieu, qui voulurent partager ses travaux apostoliques. Alors le saint archevêque, voyant qu'il avançait en âge et que ses infirmités augmentaient, se choisit un successeur pour le siège de Mayence, et, libre désormais des soins de l'épiscopat, il résolut de consacrer ses dernières années à la conversion des infidèles. Il partit avec quelques coopérateurs zélés pour aller prêcher l'Évangile à un peuple idolâtre, sur les confins de la Frise. Il y baptisa un grand nombre de païens et marqua un jour pour leur administrer le sacrement de confirmation. Mais, comme on ne pouvait les renfermer tous dans une même église, il indiqua une campagne voisine où ils devaient de rendre. Il fit dresser des tentes et y vint au jour marqué. Pendant qu'il priait, attendant les nouveaux chrétiens, on vit paraître, dès le matin, non pas ceux qui étaient attendus, mais une troupe de païens armés d'épées et de lances, qui, renversant les tentes, massacrèrent le saint évêque et tous ceux qui l'avaient accompagné. Saint Boniface, termina ainsi, par une mort glorieuse, une vie consacrée tout entière à l'apostolat. Il était alors âgé de soixante-quinze ans. Le corps du saint martyr fut transporté à l'abbaye de Fulde, qu'il avait fondée, et Dieu y glorifia son serviteur par un grand nombre de miracles.
BONIFACE (Saint), Camaldule, apôtre de Russie, martyr au onzième siècle, honoré le 19 juin.
BONIFACE Ier (Saint), pape au cinquième siècle, honoré le 25 octobre.
BONINFACE (Saint), martyr à Tarse, en Sicile, au quatrième siècle, honoré le 14 mai.
BONIFACE (Saint), martyr à Carthage, honoré le 17 août.
Neuf papes ont porté le nom de Boniface. Parmi eux il faut surtout remarquer, outre Boniface Ier, placé au rang des saints, Boniface VIII, célèbre par les démêlés qu'il eut à soutenir contre le roi de France, Philippe le Bel.

BONNE ou BONE (Sainte), Bona, vierge à Trévise, au septième siècle, honorée le 12 septembre.

BONOSE (Sainte), Bonosa, martyre à Porto, honorée le 15 juillet.

BOUCHARD, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

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