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NICAISE (Saint), Nicasius (victorieux, triomphant, en grec), évêque de Reims, martyr au cinquième siècle, honoré le 14 décembre. L'Église honore aussi, le 11 octobre, saint Nicaise martyr dans le Vexin, au troisième siècle.

NICANDRE (Saint), Nicander (vainqueur des hommes, en grec), martyr en Égypte, au quatrième siècle, honoré le 15 mars.

NICANOR (Saint), Nicanor (victorieux, en grec), un des sept premiers diacres qui prêcha la foi en Chypre, au premier siècle, honoré le 10 janvier.

NICÉAS (Saint), Niceas, martyr à Antioche, honoré le 29 août.

NICEL (Saint), Nicellus, évêque de Besançon, honoré le 1er février.

NICÉPHORE (Saint), Nicephorus (qui porte la victoire, en grec), martyr à Antioche, au troisième siècle, honoré le 9 février.
NICÉPHORE (Saint), patriarche de Constantinople, au neuvième siècle, honoré le 15 mars.
Privé jeune de son père, que son attachement au culte des images avait fait exiler pendant le règne de Constantin Copronyme, Nicéphore fut élevé sous les yeux d'une pieuse mère et instruit avec grand soin dans les sciences divines et humaines. Il était déjà célèbre par ses talents et par son zèle pour la pureté de la foi, lorsqu'il fut élu patriarche de Constantinople, l'an 806. Le jour où il prit possession de son siège, il renouvela le serment de maintenir jusqu'à la mort la doctrine de l'Église. Il resta fidèle à ce serment. L'empereur Léon l'Arménien s'était montré, dès le commencement de son règne, favorable à l'hérésie des iconoclastes ; bientôt il persécuta violemment tous ceux qui honoraient les saintes images ; il employa tour à tour les caresses et les menaces pour gagner à son parti le patriarche de Constantinople ; mais Nicéphore fut inébranlable dans sa foi ; il continua d'enseigner publiquement la véritable doctrine de l'Église et engagea les fidèles à y persévérer. Alors l'empereur, dans sa colère, fit déposer le vénérable patriarche et l'envoya en exil. Nicéphore se retira au monastère de Saint Théodore, qu'il avait fondé, et où il mourut, en 828, après y avoir passé quatorze ans dans la pratique de toutes les vertus.

NICÉRATE (Sainte), Nicerate, vierge à Constantinople, honorée le 27 décembre.

NICET (Saint), Nicetus, évêque de Trèves, au sixième siècle, honoré le 5 décembre. L'Église honore aussi, le 8 février, saint Nicet évêque de Besançon, au septième siècle.

NICÉTAS (Saint), Nicetas, martyr chez les Goths, au quatrième siècle, honoré le 15 septembre. L'Église honore aussi, le 3 avril, saint Nicétas abbé en Bithynie, au neuvième siècle.

NICETTE ou NICÈTE (Sainte), Nicete, martyre en Lycie, honorée le 24 juillet.

NICIAS. Même nom que Nicéas.

NICIÉ. C'est le même que saint Nizier.

NICOLAS (Saint), Nicolaus (vainqueur des peuples, en grec),évêque de Myre, en Lycie, au quatrième siècle, patron des jeunes garçons, des marins, des tonneliers, des emballeurs, honoré le 6 décembre.
Saint Nicolas naquit en Lycie, province de l'Asie Mineure, où saint Paul avait prêché l'Évangile, et il pratiqua dès son enfance les vertus chrétiennes : déjà, disent les auteurs de ses actes, il s'imposait le jeûne du mercredi et du vendredi prescrit par l'Église. Dès que son âge le permit, il embrassa la vie religieuse et se retira dans un monastère situé près de Myre, qui était alors la ville la plus importante de la Lycie et siège d'un évêché. Quelques années après, ce siège étant devenu vacant, personne ne parut plus digne de l'occuper que Nicolas, qui était alors abbé du monastère où il s'était retiré. Bien qu'il ne quittât sa retraite qu'avec regret et que, dans son humilité, il ne se crût pas digne des hautes fonctions auxquelles il était appelé, il s'y dévoua tout entier. Il porta dans l'épiscopat non seulement les vertus dont il avait fait si jeune l'apprentissage, c'est-à-dire la piété, la simplicité, l'amour de Dieu et du prochain, mais encore une prudence consommée jointe à un zèle infatigable pour la propagation et le maintien de la foi religieuse. Tout ce qu'on sait ensuite de sa vie, c'est qu'il assista au concile de Nicée, où fut condamné l'arianisme, qu'il fut emprisonné pour la foi, et qu'il confessa généreusement Jésus-Christ vers la fin de la persécution de Dioclétien. Il mourut à Myre, et enterré dans la cathédrale de cette ville. Dans les dernières années du onzième siècle, les reliques du saint évêque furent transportées à Barie, ville du royaume de Naples, et déposées dans l'église de Saint-Étienne.
Saint Nicolas a été honoré en Orient dès le cinquième siècle, et l'empereur Justinien fit élever à Constantinople une église en son honneur. Il fut aussi toujours en grande vénération chez les Latins. Il est, comme nous l'avons dit, le patron des jeunes garçons, soit parce que son enfance fut un modèle d'innocence et de piété, soit parce qu'une de ses plus chères occupations était d'instruire les enfants et de former leur cœur à la vertu. Saint Nicolas est le patron de la Russie.
NICOLAS de Flue (Bienheureux), ermite en Suisse, au quinzième siècle, honoré le 31 mars.
L'Église honore aussi le 24 décembre, le bienheureux Nicolas Factor, religieux de l'Étroite Observance en Espagne, au seizième siècle.
Personnages remarquables qui ont porté le nom de Nicolas : Poussin, peintre français (1594-1665) ; - Catinat, maréchal de France (1637-1712) ; - Boileau, poète français (1636-1711) ; - Malebranche, philosophe et théologien français (1638-1715) ; - Coustou, statuaire français (1658-1733) ; - Dalayrac, compositeur français (1753-1809) ; - Corvisart, médecin français (1755-1821) ; - Gay-Lussac, chimiste et physicien français (1778-1850).

NICOLE. Fête le même jour que saint Nicolas, le 6 décembre.

NICOMÈDE (Saint), Nicomedes (qui s'occupe de la victoire, en grec), martyr à Rome, au premier siècle, honoré le 15 septembre.

NICOSTRATE (Saint), Nicostratus (vainqueur d'armée, en grec), tribun militaire, martyr à Césarée, honoré le 21 mai.

NIL (Saint), Nilus, anachorète, docteur de l'Église, au quatrième siècle, honoré le 12 novembre.
Nil, originaire d'Ancyre, en Galatie, reçut les leçons de saint Chrysostome, et dut à ses talents encore plus qu'à son illustre naissance d'être élevé à la dignité de préfet de Constantinople. Les honneurs et les richesses n'avaient aucun attrait pour son âme tout occupée de Dieu, et sa famille partageait ses pieux sentiments. Sa femme et sa fille embrassèrent la vie religieuse dans un monastère, et lui-même se retira avec son fils Théodule dans le désert de Sinaï, où il pratiqua les exercices les plus parfaits de la vie monastique, partageant son temps entre la prière, l'étude et le travail des mains. Ce fut là qu'il composa les écrits parmi lesquels on remarque surtout le traité de la Vie monastique et le livre de la Prière, et qui l'ont fait regarder comme un des plus éloquents disciples de saint Chrysostome. Saint Nil mourut dans un âge fort avancé sous le règne de Marcien. Ses reliques furent transportées du mont Sinaï à Constantinople, au temps de Justin le Jeune, et déposées dans la basilique des Saints-Apôtres, le 12 novembre, jour où l'Église honore sa mémoire.
NIL (Saint), dit le Jeune, anachorète dans la Calabre, au dixième siècle, honoré le 26 septembre.

NILAMMON (Saint), Nilammon, reclus, en Égypte, au cinquième siècle, honoré le 6 janvier.

NINA. Voir Ninon.

NINGE (Sainte), Nimmia, martyre à Augsbourg, honorée le 12 août.

NINON ou NINA (Sainte), Nonna, (religieuse, en latin), jeune chrétienne vertueuse, emmenée captive en Géorgie vers 337, qu'elle commença à évangéliser, honorée le 15 décembre.

NIVARD (Saint), Nivardus, évêque de Reims, honoré le 1er septembre.

NIZIER (Saint), Nicetius, évêque de Lyon, honoré le 2 avril.

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