[JA->JAYMES]
[JEAN] [JEANNE]
[JE->JT] [JU->JZ]

[JEANNE]

JEANNE de France ou de Valois (Sainte), Joanna, fondatrice de l'ordre de l'Annonciade, au seizième siècle, honorée le 4 février.
Fille de Louis XI et mariée au duc d'Orléans, cette pieuse princesse, répudiée par son époux devenu roi sous le nom de Louis XII, se retira à Bourges pour se consacrer entièrement à Dieu, et y institua, en 1500, l'ordre de l'Annonciade, qui avait pour objet d'honorer, d'une manière plus spéciale, les vertus dont la sainte Vierge a été le parfait modèle. Elle prit elle-même l'habit de cet ordre dans le monastère qu'elle avait fondé, et mourut en 1505 au milieu de ses compagnes édifiées de sa patience, de sa douceur et de son humilité.

JEANNE de Chantal (Sainte), fondatrice de l'ordre de la Visitation au dix-septième siècle, honnorée le 21 août.
Jeanne-Françoise Frémiot, fille d'un président à mortier, au parlement de Dijon, et mariée à Christophe Rabutin, baron de Chantal, fut, pendant huit ans que dura cette union, le modèle des épouses et des mères comme elle avait été le modèle des filles. Veuve à vingt-huit ans, elle vécut dans la retraite la plus profonde, uniquement occupée de Dieu, d'œuvres de charité et de l'éducation de ses enfants. Elle se mit sous la direction de saint François de Sales, évêque de Genève, qui était venu prêcher à Dijon. Le saint évêque lui communiqua le projet qu'il avait formé d'établir, sous le nom de la Visitation de sainte Marie, une nouvelle congrégation dont le but était de visiter et de soulager les pauvres. Jeanne de Chantal adopta avec ardeur ce pieux dessein ; après avoir mis ordre à ses affaires domestiques et pourvu à l'établissement de ses enfants, elle se rendit à Annecy, où fut fondé, en 1610, le premier monastère de l'ordre de la Visitation. Cet institut ne compta d'abord qu'un petit nombre de religieuses ; Jeanne en fut élue supérieure et prit dès lors le nom de mère de Chantal. La réputation du nouvel ordre, approuvé par le pape Paul V, ne tarda pas à se répandre. La mère de Chantal fut successivement appelée dans plusieurs villes, notamment à Lyon, à Bourges, à Dijon, à Moulins, à paris, pour y fonder des maisons de son ordre qu'elle gouverna avec une rare sagesse pendant près de vingt ans après la mort de saint François de Sales. Elle mourut elle-même en 1641, à Moulins, dans les plus admirables sentiments de piété, après avoir été cruellement éprouvée par des malheurs de famille ; elle avait successivement perdu sa fille, mariée au baron de Thorens, et son fils tué dans un combat contre les huguenots dans l'île de Ré : ce dernier laissait au berceau une enfant qui fut la célèbre madame de Sévigné. Le corps de Jeanne de Chantal fut transporté au monastère d'Annecy, mais le couvent de Moulins conserva le cœur de la sainte, canonisée par le pape Clément XIII.

JEANNE (Bienheureuse), religieuse de l'ordre des Camaldules au douzième siècle, honorée le 16 janvier.

JEANNE d'Aza (Bienheureuse), religieuse mère de saint Dominique, honorée le 27 septembre.

Plusieurs princesses de Navarre, de Bourgogne, de Flandre, de France, de Naples ont porté le nom de Jeanne. Parmi les femmes remarquables qui ont encore porté ce nom, il faut citer Jeanne d'arc, illustre héroïne, suscitée de Dieu au quinzième siècle pour le salut de la France ; - Jeanne Hachette qui, en 1472, défendit si vaillamment la ville de Beauvais, assiégée par le duc de Bourgogne.

JEANNE-MARIE Bonomi (Bienheureuse), religieuse de l'ordre de Saint-Benoît, en Italie, au dix-septième siècle, honorée le 22 février.

JEANNETON, JEANNETTE, JEANNIE, JENNY. Prénoms formés de Jeanne.

[JA->JAYMES] [JEAN] [JEANNE] [JE->JT] [JU->JZ]

HAUT DE PAGE ]