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GÉDÉON (Saint), Gedeon (qui détruit, en hébreu), honoré en Palestine le 1er septembre.

GÉDOUIN (Saint), Gilduinus, chanoine de Dol, honoré le 30 janvier.

GELAIS (Saint), Gelasius, évêque de Poitiers, honoré le 26 août.

GÉLASE (Saint), Gelasius, pape au cinquième siècle, honoré le 21 novembre. En 494, il tint à Rome un concile dans lequel fut publié le célèbre décret qui contient le catalogue des livres canoniques de l'Écriture sainte. L'Église honore aussi, le 23 décembre, saint Gélase, martyr en Crète, durant la persécution de Dèce.

GEMBLE (Saint), Hyemulus, particulièrement honoré au diocèse de Milan le 4 février.

GÉMINE (Saint), Geminus, martyr en Afrique, honoré le 4 janvier.

GÉMINIEN (Saint), Geminianus, évêque de Modène, honoré le 31 janvier.

GEMME (Sainte), Gemma (pierre précieuse, en latin), vierge, recluse près de Sulmone, en Italie, honorée le 13 mai.

GENDROUX (Saint), Generosus (de noble naissance ou courageux, en latin), abbé, particulièrement honoré à Thouars, dans le Poitou, le 10 juillet.

GENDULF (Saint), Gendulfus, évêque, honoré le à Paris le 13 novembre.

GÈNE (Saint), Hyginius, confesseur à Lectoure, où il est particulièrement honoré le 3 mai.

GÉNÉREUSE (Sainte), Generosa (de noble naissance ou courageuse, en latin), martyre à Carthage au deuxième siècle, honorée le 17 juillet.

GÉNÉREUX (Saint), Generosus, martyr à Tivoli, honoré le 17 juillet.

GENÈS ou GENIÈS ou GENIS (Saint), Genesius, martyr à Rome, honoré le 25 août. L'Église honore aussi, le même jour, saint Geniez, martyr à Arles.

GENÈSE (Sainte), Genesia, vierge et martyre, particulièrement honorée en Piémont le 8 juin.

GENEVÉ (Saint), Geneveus, abbé du monastère de Dol, honoré le 29 juillet.

GENEVIÈVE (Sainte), Genovefa (fille du ciel, dans la langue celtique), vierge, patronne de Paris, honorée le 3 janvier.
Sainte Geneviève naquit à Nanterre, près de Paris, l'an 422 ou 423. Son père Severus, et Gerontia sa mère, étaient, ainsi que l'indiquent leurs noms, d'origine romaine ou gauloise. Geneviève avait environ sept ans lorsque saint Germain, évêque d'Auxerre, et saint Loup, évêque de Troyes, passant un jour à Nanterre, et ayant remarqué cette jeune enfant au milieu de la foule qui se pressait autour d'eux, prédirent à ses parents qu'elle édifierait le monde par ses vertus et que son mérite serait grand devant Dieu. Humble bergère, Geneviève passa les années de son enfance à garder les troupeaux de son père : au travail, elle joignait une ardente piété ; son bonheur était d'assister à l'office divin et de remplir tous les devoirs de la religion. Lorsqu'elle eut atteint sa seizième année, elle se présenta à son évêque, qui lui donna le voile, signe de renoncement au monde et de sa consécration comme vierge chrétienne.
Après la mort de ses parents, Geneviève vint demeurer à Paris chez une pauvre femme, sa marraine, et y mena une vie toute de piété, uniquement consacrée à la prière, aux bonnes œuvres et aux exercices de la pénitence la plus austère. Sa sainteté se manifesta d'une manière miraculeuse. Lorsque le cruel Attila envahit la Gaule et qu'il eut tourné sa marche du côté de Paris, la ville fut en proie aux plus vives alarmes. Geneviève exhorta les habitants à apaiser la colère de Dieu par les prières et les jeûnes ; elle s'unit à eux, et il lui fut révélé que le Fléau de Dieu (Attila était ainsi surnommé) n'entrerait point à Paris. La prédiction s'accomplit, et la ville fut sauvée. Depuis cet événement, on venait de toutes parts implorer le secours de la sainte fille ; rien ne lui coûtait quand il s'agissait du service de Dieu et de l'avantage du prochain. Par le crédit seul que lui donnait sa vertu, elle bâtit une église en l'honneur de saint Denis et de ses compagnons martyrs. Dans un temps de famine, elle entreprit un long voyage pour faire venir des vivres aux Parisiens, qui en manquaient. Malgré ses austérités, sainte Geneviève parvint à une grande vieillesse ; elle mourut en 511, et fut enterrée à Paris, auprès de Clovis, dans l'église des apôtres Saint-Pierre et Saint-Paul, fondée par ce roi, appelée depuis Sainte-Geneviève, et détruite vers le milieu du dix-huitième siècle. C'est près de l'emplacement de cette antique basilique que s'éleva le magnifique édifice qui, décoré du nom païen de Panthéon, a été rendu au culte catholique et placée sous l'invocation de sainte Geneviève, la glorieuse patronne de Paris. Ses reliques, conservées dans l'église de Saint-Étienne-du-Mont, sont exposées chaque année à la vénération des fidèles dans l'église de Sainte-Geneviève, le 3 janvier et les huit jours suivants. Cette neuvaine attire un immense concours de fidèles.

GENGOUL (Saint), Gangulfus, martyr en Bourgogne au huitième siècle, honoré le 11 mai.

GENIÈS et GENIS. Voir Genès.

GENNADE (Saint), Gennadius, évêque d'Astorga, en Espagne, honoré le 25 mai.

GENTIEN (Saint), Gentianus, martyr à Amiens au troisième siècle, honoré le 11 décembre.

GEOFFROI ou GEOFROY ou GEOFFROY (Saint). Voir GODEFROI (saint).

GEORGE ou GEORGES (Saint), Georgius (qui travaille à la terre, en grec), martyr en Orient au quatrième siècle, honoré le 23 avril.
Saint George, né en Cappadoce, d'une famille illustre, embrassa la profession des armes et fut élevé par l'empereur Dioclétien aux premiers grades de l'armée. Mais lorsque ce prince eut publié ses cruels édits contre les chrétiens, George, dont la foi et la constance ne purent être ébranlées ni par les menaces ni par la vue des supplices, fut jeté dans une prison et ensuite décapité. Saint George est ordinairement représenté à cheval, armé d'une lance, ayant un dragon sous ses pieds, pour marquer qu'il a vaincu par sa foi le démon, désigné dans l'Apocalypse sous le nom de dragon. Suivant une ancienne légende fort célèbre en Orient, il serait représenté parce qu'il aurait tué un redoutable dragon et sauvé la fille d'un roi que le monstre allait dévorer. Saint George a été toujours en grande vénération chez les Grecs, qui lui ont donné le nom de Grand-Martyr. Il est aussi particulièrement honoré en Russie et en Angleterre. Les Russes l'ont adopté pour le principal emblème de leurs armoiries, et ont donné son nom au premier de leurs ordres militaires. Les Anglais l'invoquaient comme leur patron dans les batailles : le nom de saint George était leur cri de guerre.
L'Eglise honore aussi, le 20 octobre, saint George, diacre et martyr à Paris ; le 25 octobre, prêtre à Périgueux.
Plusieurs rois d'Angleterre et quelques autres princes de maisons souveraines ont porté le nom de George. Parmi les personnages remarquables qui ont encore porté ce nom on peut citer : D'Amboise, cardinal, ministre de Louis XII ; - Washington, fondateur de la république des États-Unis d'Amérique (1732-1799) ; - Cuvier, célèbre naturaliste (1769-1832) ; - Byron, poète anglais (1788-1824) ; - Stephenson, ingénieur anglais, inventeur des locomotives (1781-1848) - Sand (Amandine Lucie Aurore Dupin, baronne Dudevant) (1804-1876).

GEORGETTE. Voir Georgie.

GEORGIE ou GEORGETTE (Sainte), Georgia, vierge à Clermont, en Auvergne, au cinquième siècle, honorée le 15 février.

GEORGINA. Même prénom que Georgie.

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