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FRANÇOISE (Sainte), Francisca, fondatrice de la congrégation des Oblates ou Collatines, au quinzième siècle, honorée le 9 mars.
Sainte Françoise, née à Rome en 1384, appartenait à une ancienne et illustre famille. Elle fut un admirable modèle des vertus chrétiennes dans les diverses situations de sa vie, comme fille, comme épouse, comme mère, comme religieuse. Bien jeune encore elle demande à ses parents la permission d'entrer dans un monastère ; mais comme ils désiraient qu'elle se mariât, elle soumit sa volonté à la leur, persuadée qu'en leur obéissant elle obéissait à Dieu. Le mari qu'ils lui choisirent était digne d'elle. Bien que le plus grand bonheur de sainte Françoise fût de se livrer à ses exercices de piété, elle n'oubliait jamais les obligations que lui imposait son titre d'épouse ; toujours pleine de prévenances et d'attentions pour son mari, elle dirigeait et surveillait sa maison et ses domestiques. Mère de famille, elle s'occupa avec une constante sollicitude de l'éducation de ses enfants et sut leur inspirer les sentiments de piété si profondément gravés dans son cœur.
En 1433, sainte Françoise, avec le consentement de son mari, qui s'associait toujours à ses bonnes œuvres, fonda un monastère pour les filles et les femmes veuves, qui, sans prononcer de vœux, voudraient renoncer au monde et vivre en commun sous l'obéissance d'une supérieure. Les religieuses qui composaient cette congrégation furent appelées Oblates, parce qu'en se consacrant à Dieu elles employaient le mot oblation au lieu du mot profession. On les nomma aussi Collatines, à cause, sans doute, du quartier de Rome où elles furent établies. Sainte Françoise leur donna la règle de saint Benoît, et le nouvel ordre fut approuvé par le pape Eugène IV.
Après la mort de son mari, en 1436, sainte Françoise mit ordre à ses affaires, et demanda à être admise comme la dernière des sœurs dans la maison qu'elle avait fondée. Plus tard il fallut les plus vives instances pour la décider à accepter le titre de supérieure. Elle ne resta pas moins un modèle d'humilité chrétienne. Sainte Françoise a été canonisée en 1608.
Parmi les femmes remarquables qui ont porté le nom de Françoise, on peut citer Mme de Maintenon, que Louis XIV épousa en 1684, et qui, entre autres écrits, a laissé des lettres intéressantes.

FRANK, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

FRANQUE (Sainte), Franca, vierge, abbesse à Plaisance, en Italie, au douzième siècle ; honorée le 25 avril.

FRATERNE (Saint), Fraternus (fraternel, en latin), évêque d'Auxerre, honoré le 29 septembre.

FRÉDÉRIC (Saint), Fredericus, évêque d'Utrecht, martyr au neuvième siècle, honoré le 18 juillet. L'Église honore aussi, le 6 janvier, le bienheureux Frédéric, d'abord simple religieux dans le monastère de Saint-James, à Verdun, puis prévôt de l'abbaye de Saint-Vaast d'Arras, au onzième siècle.
Plusieurs princes de maisons souveraines ont porté le nom de Frédéric, entre autres Frédéric II, roi de Prusse, surnommé le grand (1740-1786).
Personnages remarquables qui ont aussi porté ce nom : Hoendel, célèbre compositeur allemand (1684-1759) ; Hoffmann, chimiste allemand (1660-1742) ; Klopstock, poète allemand (1724-1803) ; Kalkbrenner, pianiste et compositeur allemand (1788-1849).

FRÉDÉRIQUE. Même fête que pour saint Frédéric.

FRÉDIEN ou FRIDIEN (Saint), Frigidianus, évêque de Lucques, honoré le 18 mars.

FRIARD (Saint), Friardus, reclus, près de Nantes, particulièrement honoré en Bretagne le 1^er août.

FRIDOLIN (Saint), Fridolinus (pacifique, en langue germanique), abbé de Saint-Hilaire de Poitiers, au sixième siècle, honoré le 6 mars.

FRION (Saint), Fredulfus, confesseur en Saintonge, honoré le 5 août.

FROBERT (Saint), Frodobertus, abbé de Moutier-la-Celle, près de Troyes, en Champagne, au septième siècle, honoré le 31 décembre.

FRONT (Saint), Fronto, premier évêque de Périgueux, honoré le 25 octobre.

FROU (Saint), Frodulfus, moine à Paris, honoré le 22 avril.

FRUCTUEUX (Saint), Fructuosus (qui porte des fruits, en latin), évêque de Braga, en Portugal, au septième siècle, honoré le 16 avril. L'Église honore aussi, le 21 janvier, saint Fructueux, évêque de Tarragone, martyr en Espagne au troisième siècle.

FRUCTUEUSE (Sainte), Fructuosa, martyre à Antioche, honorée le 23 août.

FRUMENCE (Saint), Frumentius (froment, en latin), apôtre de l'Éthiopie au quatrième siècle, honoré le 27 octobre. Esclave grec acheté par un roi d'Ethiopie du quatrième siàcle, il convertit le pays au christianisme. Patron des négociants.

Fulbert (Saint), Fulberto (issu de folk signifiant peuple et berth signifiant brillant), évêque de Chartes au onzième siècle, honoré le 10 avril.
Né en 960 près de Poitiers, il fut élève de Gerbert, futur pape Silvestre II, à Reims. Directeur d'école puis évêque de Chartres en 1006, il reconstruisit la cathédrale de Chartres incendiée à partir de 1020. Il mourut en 1028.

FULCRAN (Saint), Fulcranus (appui, soutien, en latin), évêque de Lodève, au dixième siècle, honoré le 13 février.

FULGENCE (Saint), Fulgentius (brillant, éclatant, en latin), évêque de Ruspe, en Afrique, au sixième siècle, docteur de l'Église, honoré le 1^er janvier.
Fulgence, issu d'une illustre famille de Carthage, naquit à Lepte, ville de Byzacène, en Afrique, vers l'an 467. Son éducation fut confiée aux maîtres les plus habiles, et il puisa dans les leçons et les exemples de sa mère les sentiments de la piété chrétienne qui furent toujours la règle de sa conduite. Jeune encore il renonça au monde pour embrasser la vie religieuse, et après avoir passé quelques années dans un monastère, il alla à Rome visiter le tombeau des apôtres. De retour en Afrique, il fut nommé, malgré sa résistance, évêque de Ruspe. Persécuté et exilé par Thrasimond, roi des Vandales, qui favorisait les ariens, rappelé ensuite par Hildéric, successeur de Thrasimond, il continua de gouverner son église jusqu'à sa mort arrivée en 533, et défendit constamment la vraie foi par ses discours et par ses écrits. Sa doctrine était celle de saint Augustin, et les ouvrages dans lesquels il a combattu les erreurs d'Arius de Nestorius, d'Eutychès et de Pélage, lui ont mérité l'honneur d'être surnommé l'Augustin de son siècle.
Dans quelques calendriers, la fête de saint Fulgence est marquée au 6 mai, jour où se fit la translation de ses reliques dans la ville de Bourges, qui les possède encore aujourd'hui.

FULRAD (Saint), Fulradus, évêque de Saint-Denis, en France, au huitième siècle, honoré le 16 juillet. Plusieurs martyrologues ne lui donnent que le titre de Vénérable.

FURSY (Saint), Fursoeus, abbé du monastère de Lagny, près de Paris, au septième siècle, patron de la ville de Péronne, dans le diocèse d'Amiens, honoré le 16 janvier.

FUSCIEN (Saint), Fuscianus, martyr à Amiens au troisième siècle, honoré le 11 décembre.

FUSQUE (Sainte), Fusca, vierge et martyre à Ravenne durant la persécution de Dèce, honorée le 13 février.

FULVIE, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

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